- La plupart des personnes avaient entendu parler de la e-cigarette via Internet, puis par des contacts personnels.
- Près de la moitié des répondants (49%) l’utilisent dans les 6 à 30 minutes qui suivent le réveil
- 23% l’utilisent dans les 5 minutes qui suivent le réveil.
- Les ex-fumeurs l’utilisent plus rapidement après le réveil que les fumeurs (de tabac) actuels,
- Les ex-fumeurs l’utilisent aussi plus souvent, plus longtemps et pour plus de bouffées que les fumeurs (de tabac) actuels,
- Plus de la moitié de tous les répondants (56%) déclarent l’utiliser exactement de la même manière qu’ils fument une vraie cigarette,
- 66% des répondants ont commencé à l’utiliser comme une alternative complète à la cigarette, et 22% invoquent d’autres raisons dont arrêter de fumer pour des raisons de santé.
- 75% déclarent qu’ils n’ont pas fumé durant des semaines voire des mois, depuis l’utilisation de l’e-cigarette,
- 14% déclarent que leur consommation de cigarettes a diminué de manière,
- 91% déclarent que l’e-cigarette a considérablement diminué leur envie de fumer du tabac.
- 70% déclarent qu’ils ont perdu cette envie irrépressible de fumer.
Les cigarettes électroniques sont un « bon plan »
La FDA (Food and Drug Administration) avait récemment émis quelques réserves concernant l’utilisation des cigarettes dites « électroniques » car, par manque de régulation et d’études, on ne savait pas trop ce que ces dernières contenaient (en particulier des éventuels résidus et émissions toxiques) et qu’il faudrait idéalement appliquer le principe de précaution.
D’après des chercheurs de l’université de Boston, elles seraient en tout cas bien plus sûres que les véritables cigarettes et seraient même très prometteuses pour la lutte contre le tabagisme. C’est donc une option avantageuse même si l’on ne connaît pas encore tous les tenants et aboutissants.
La chose certaine est que si toxicité il y a, elle est de très loin inférieure à celle d’une cigarette Le récent rapport est le résultat d’une analyse de 16 études de laboratoires qui avaient regardé les composants contenus dans le liquide et les vapeurs diffusées. Les composants cancérigènes sont inférieurs de 1000 fois à la cigarette normale.
En guise de boutade et provocation, les chercheurs ont dit que la FDA et les associations de lutte contre le tabagisme clament que l’on ne connaît pas ce que contiennent ces cigarettes électroniques on n’en sait encore moins concernant le contenu réel des cigarettes classiques en fait…
Une nouvelle étude menée par la Boston University School of Public Health (BUSPH) confirme que la cigarette électronique est 1000 fois moins nocives que les cigarettes classiques.
Les chercheurs de cet institut concluent que la cigarette électronique constitue une approche très prometteuse dans la lutte contre les maladies liées au tabac.
Cette étude a été publiée dans le «Journal of Public Health Policy». C’est l’une des premières études complètes menée par des scientifiques qui prouve l’innocuité et l’efficacité des cigarettes électroniques. «Peu, sinon aucune, des produits chimiques aux niveaux détectés dans les cigarettes électroniques posent des problèmes de santé graves», affirment les chercheurs. Cela démontre que la ecigarette est infiniment plus saine (ratio de 1 à 1000) que la cigarette traditionnelle.
Parmi les autres conclusions, les auteurs soulignent que les cigarettes électroniques sont particulièrement efficaces pour supprimer l’envie de fumer (car elles permettent de simuler l’acte de fumer).
Autres informations concernant le monde de la Ecig ; la FDA a été déboutée dans sa tentative d’interdire la cigarette électronique.La cour d’appel de Washington a confirmé une décision en première instance estimant que la FDA n’avait pas le pouvoir d’empêcher les ventes de cigarettes électroniques si celles-ci ne sont pas vendues à des fins thérapeutiques.
La CIGARETTE ÉLECTRONIQUE réduit l’envie de fumer chez 9 fumeurs sur 10
Elle aiderait près de 9 fumeurs sur 10 à réduire leur envie de fumer et 3 fumeurs sur 4 à cesser de fumer durant des semaines voire des mois. Cette enquête transversale menée par des chercheurs de l’University of East London et publiée dans la très sérieuse revue scientifique Addiction repose la question : La e-cigarette ou « vaping » pour les Britanniques, ne serait-elle pas –sous réserve d’absence d’effets indésirables, une bonne alternative à la « vraie » cigarette ?
L’étude portait sur l’utilisation de l’e-cigarette ou le « vaping » -parce que le dispositif produit une vapeur contenant de la nicotine- et ses effets sur la consommation de tabac. Elle a été menée en ligne via auto-sélection de participants recrutés principalement par des sites Internet des deux principaux fabricants de cigarettes électroniques, donc auprès de personnes qui pouvaient avoir une expérience plutôt positive de l’utilisation de l’e-cigarette car plus susceptibles de participer, que des personnes ayant des expériences plus négatives. Ainsi, l’étude présente la limite liée au recrutement de ses participants, cependant ses résultats sont d’autant plus intéressants qu’on manque de données sur les e-cigarettes, bien que certaines études aient déjà suggéré qu’elles peuvent contribuer à soulager les symptômes du sevrage tabagique.
Entre septembre 2011 et mai 2012, 1.347 personnes de 33 pays européens, âgées en moyenne de 43 ans, (dont 70% d’hommes) ont répondu au questionnaire en ligne sur leur âge, sexe, origine ethnique, niveau d’éducation et pays, tabagisme actuel ou passé et motif du tabagisme. Sur l’e-cigarette, le questionnaire portait sur sa durée d’utilisation, le produit et le type de cartouche, les saveurs préférées, l’importance de l’utilisation (en ml, bouffées et fréquence), les motivations, la dépendance à l’égard de la e-cigarette et les tentatives pour diminuer son utilisation ainsi que sur la satisfaction liée à son utilisation.